TU CROIS QU’ILS NOUS AIMENT ?

 

Quel souvenir le poète garde-t-il du regard qu’enfant, il portait sur le monde des adultes ? C’est sous cet angle que nous avons abordé la 14ème édition du Printemps des Poètes. Par notre titre, nous avons voulu rendre hommage à la célèbre chanson de Colette Magny, Melocoton, à la tendresse inquiète. Dans une farandole des enfances, nous nous proposons de retrouver une trentaine de poètes qui, tous, ont évoqué ce sujet avec l’acuité qui est la leur. De quelles enfances s’agit-il ? Quel avenir se dessiner dans ce fatras qui porte nom d’héritage ? Comment le poème rend-il compte de cette gravité et de cette grâce, mêlées ? Dans ces regards sur l’enfance, peu de nostalgie. La réminiscence d’une aspiration encore vague, confrontée à ce qu’elle a réussi à devenir. Un vouloir vivre.

 

De l’américain Walt Whitman au portugais Fernando Pessoa… De l’irlandais Seamus Heaney au tunisien Tahar Bekri… De Valérie Rouzeau à Blaise Cendrars… de l’irlandaise Paula Meehan à la lybienne Amel Moussa… de la libanaise Vénus Khouri-ghata au sud africain Ari Sitas, c’est à un tour du monde des enfances que nous vous invitons. Sans oublier quelques romanciers tels qu’Annie Ernaux, Patrick Chamoiseau, Albert Cohen qui ne dépareilleront pas en si bonne compagnie.